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Le prochain président de la république
mardi 3 avril 2012, par
Note du 28 août 2012 : cet article peut faire sourire, puisque son pronostic s’est révélé erroné. Je le maintiens pourtant en ligne, avec d’autant moins de honte qu’un nombre incroyable de "blogueurs" ont annoncé, au mois de juin, la "mort politique" de Jean-Luc Mélenchon. Le mort bouge encore et demeure un des rares à susciter un peu de débat politique dans ce pays. Par ailleurs, je maintiens mon pronostic. J’ai ici mal mesuré l’effet du calcul stratégique que l’on appelle "vote utile". Les électeurs de gauche ont choisi la stratégie des petits pas. Ils ont le temps d’en faire d’autres, d’ici à 2017.
Je prends à nouveau un risque pour ma crédibilité, politique et scientifique. Mais je ne suis pas le premier à le faire : le titre de cet article est imputable à François Hollande, lors de son entretien accordé à Libération le 6 novembre 2011 [1]. Mon pronostic est cependant différent.
Jean-Luc Mélenchon souffrait, jusqu’à la mi-mars, de deux handicaps : un manque de crédibilité aux yeux des électeurs, conjugué à un manque de couverture médiatique.
Le premier tenait à son résultat supposé, constamment estimé par les instituts de sondage à moins de 10%, jusqu’à ce que la constance des résultats bruts les oblige à reconnaître qu’il obtiendrait plus.
Le second résultait à la fois du premier, comme prétexte, et de la collusion entre « médiacrates », hommes de pouvoir de toutes sortes, grands patrons et hauts fonctionnaires, bureaucrates du PS et de l’UMP, pour que deux candidats seulement soient présentés comme éligibles. Nicolas Sarkozy et François Hollande ont bénéficié à peu près de 75% du temps de présence accordé aux candidats sur les chaînes de télévision et de radio, sans que le CSA ne trouve à y redire, bien au contraire. Parmi les autres candidats, seuls Marine Le Pen et François Bayrou se voyaient accorder une existence, chacun avec un rôle bien précis.
Après avoir lu son livre, Qu’ils s’en aillent tous (voir cet article), en février 2011, j’avais l’intuition que Jean-Luc Mélenchon pouvait « créer la surprise ». Je n’allais pas plus loin dans le pronostic : pour moi, il pouvait s’agir d’un résultat à deux chiffres, comme de son élection. Mais soutenir cette thèse à ce moment là, c’était passer pour un doux rêveur –j’ai essayé et je n’ai pas insisté.
Début de campagne : on part de loin
Quelques mois et quelques sondages plus tard, je n’osais même plus en rêver : on s’obstinait à le voir entre 7 et 9% des intentions de vote. Un petit calcul d’écart-type sur un sondage dont je connaissais un peu mieux la teneur m’avait permis d’acquérir la certitude que son résultat se situerait entre… 7 et 13%. Le pronostic le plus hardi possible à ce moment là était donc simplement un résultat à deux chiffres. Il fallu patienter trois mois pour que le premier institut de sondage énonce le chiffre magique de 10% -ce qui voulait dire que l’estimation faite par cet institut se situait entre 10 et 15%.
Le plan élaboré par son équipe de campagne, bien que j’en ignore les détails, est d’une rigueur méthodique et d’une efficacité redoutable [2]. Jean-Luc Mélenchon a certainement le programme le plus adapté à la situation de crise que connait le capitalisme (il est le seul à préconiser autre chose que des mesures dont tout économiste sait qu’elles aggraveraient la crise –et tout le monde a pu le vérifier avec l’exemple de la Grèce) mais il lui fallait surmonter quelques obstacles pour que le programme devienne vraiment le déterminant de son élection.
Lui et ses conseillers ont donc parfaitement compris que ce qui maintiendrait Jean-Luc Mélenchon dans le cercle des « outsiders » c’était le garde-fou constitué par Marine Le Pen et la théorie du vote utile. La complaisance des médiacrates envers Marine Le Pen, ne tenait pas à une sympathie idéologique —elle n’en était pas moins écœurante— mais à l’utilité bien comprise de cette dernière pour rabattre un maximum de votes de démocrates sur la candidature de François Hollande. De cette analyse a découlé la stratégie qui consistait d’abord à cogner fort sur Marine Le Pen et à exploiter la faille principale du FN. Avec la stratégie de la « dédiabolisation », complaisamment relayée par la presse, la radio et la télévision, Le Pen prenait le risque de se retrouver en porte-à-faux vis-à-vis de ses troupes et de son programme. Jean-Luc Mélenchon n’avait besoin que d’un débat télévisé pour pointer cette incohérence. Il a choisi l’astucieux angle d’attaque féministe : Marine Le Pen est-elle pour ou contre l’avortement ? elle est contre. Exit son électorat féminin… idem sur la retraite à 60 ans ou le SMIC. Exit son électorat populaire… ne restent que le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie : un terrain électoral bien ancré, mais aussi très délimité.
Dégonflage du mythe Le Pen
Un mythe, ou plutôt deux, polluaient la politique française depuis les années 1990. Les deux reposent sur une confusion entre analyse sociologique et analyse des résultats des élections. Faut-il rappeler que les résultats des élections ne reflètent que l’opinion d’une partie de la population : celle qui vote ? oui, il faut le rappeler. On ne peut pas faire de sociologie sur le résultat des élections. C’est pourtant ce que beaucoup de gens ont fait, et c’est leur discours qui a été relayé pendant des années par les média et même les politiques.
Le premier de ces mythes, c’est que le FN aurait pris la place du PCF au sein de l’électorat populaire, ouvrier notamment. Cette idée est fausse, les ouvriers votent plutôt moins FN que les autres classes sociales, du moins si l’on prend la peine de rapporter les votes à la totalité de la population et pas seulement à ceux qui votent.
Le second de ces mythes, c’est la « lepénisation des esprits ». Il y aurait eu au sein de la population française une progression des idées soutenues par le FN, et cette progression aurait naturellement conduit à son résultat de 2002 et sa présence au second tour de l’élection présidentielle.
Là encore, il faut oublier les résultats des élections qui sont toujours présentés en %... des suffrages valablement exprimés. Ces suffrages valablement exprimés ne représentent qu’une partie de la population. Il faut regarder les chiffres. Et aussi, ne pas oublier que les idées de Le Pen ont aussi été portées par d’autres : Bruno Mégret, Philippe De Villiers… voire par la droite classique, à d’autres époques. Le racisme n’est guère plus présent dans les années 1990 que dans les années 1970 : il faut se souvenir des blagues racistes dont personne n’avait honte à l’époque. Dans les années 1990 il est seulement moins banal, on en parle plus. Et il est devenu politiquement visible grâce au vote FN.
Or, si l’on additionne le total des voix d’extrême droite à l’élection présidentielle, on constate qu’elle a fait son meilleur résultat en 1995 : un peu plus de 6 millions de voix. En 2002, l’extrême droite a perdu environ 200 000 voix… mais Le Pen, dans ce contexte, en a gagné 300 000.
Est-ce que cela explique sa sélection pour le second tour ? non ! avec 4 800 000 voix, jamais il n’aurait été présent au second tour en 1995, ni avant. Mais en 2002, il a bénéficié d’une contre-performance inédite de la gauche : alors que Lionel Jospin avait obtenu 7 000 000 de voix en 1995, il n’en avait plus que 4 500 000 en 2002… Deux millions et demi d’électeurs perdus en sept ans ! et ces électeurs ne se sont pas reportés sur Le Pen, ni même sur Chirac : la plupart se sont tout simplement abstenus.
Note du 28 août 2012 : cette fois, Le Pen a réellement progressé, non seulement en % mais surtout en voix, par rapport à son père. L’explication n’est pas à chercher du côté de l’électorat populaire -elle réalise ses meilleurs scores dans les communes de moins de 850 habitants, là où il n’y a pas de cités HLM mais seulement des propriétaires- mais du coté de l’électorat de droite le plus classique. Le Front National de Marine Le Pen est en train de prendre la place de l’UMP et sera certainement, aux prochaines élections, le premier parti de droite.
Petit cours de stratégie électorale
Quelques mots de sociologie des élections. Ceux qui croient au libre arbitre peuvent passer ce chapitre. Les déterminants du vote tiennent en quatre catégories : la classe sociale, le lieu de vie, le vote des parents, les petits calculs stratégiques [3]. Ce qui laisserait peu de variation dans le résultat des élections s’il n’y avait, parmi les choix possibles, celui de ne pas voter.
Les deux premiers déterminants sont relativement constants mais sont plutôt favorables à la gauche : les classes les moins aisées sont les plus nombreuses, de même que les citadins. Le troisième n’est ni plus ni moins favorable à la droite qu’à la gauche, et contribue comme les deux premiers à ce que les changements soient très lents. Ne restent donc, à compter vraiment dans le jeu politique, que les deux derniers paramètres : les stratégies des électeurs et l’abstention. Appelons-les les paramètres de volatilité.
L’attitude stratégique donne toute son importance aux sondages et contribue à favoriser la bipolarisation autour des deux candidats les mieux placés dans les sondages : chacun, soucieux que son vote soit « utile », aura tendance à choisir le candidat le mieux placé parmi ceux qui ont ses préférences (en raison des trois premiers paramètres).
L’abstention reste l’unique paramètre sur lequel puissent vraiment jouer les candidats, ou du moins essayer de jouer, lorsqu’ils ne peuvent s’offrir les interprétations favorables d’un grand institut de sondage. Plus les électeurs « sociologiquement de gauche » (i.e. statistiquement portés à voter à gauche en raison de leur classe sociale, de leur lieu de vie et du vote de leurs parents) s’abstiennent, plus la droite a de chances de gagner. Plus les électeurs « sociologiquement de droite » s’abstiennent, plus la gauche a de chances de gagner.
La gauche étant sociologiquement majoritaire, la droite a tout intérêt à favoriser l’abstention. Pour se faire, elle dispose de relais médiatiques qui cultivent l’idée que voter ne sert à rien, que toutes les politiques se ressemblent, et la gauche au pouvoir lui a donné pas mal d’arguments pour cela.
L’abstention est également déterminée par le type d’élection : les électeurs de gauche s’abstiennent traditionnellement davantage lors de l’élection présidentielle, alors qu’ils se sont fortement mobilisés lors des dernières échéances électorales territoriales.
Pour mémoire : le partage des voix entre droite et gauche au premier tour des élections présidentielles :
Année | Droite | Gauche |
---|---|---|
1981 | 53% | 47% |
1988 | 55% | 45 |
1995 | 59% | 41% |
2002 | 57% | 43% |
2007 | 64% | 36% |
Doit-on en déduire que la France est majoritairement de droite ? C’est un peu trop simple : le calcul stratégique a pu amener certains électeurs de gauche à voter pour François Bayrou en 2007, par exemple. On remarque aussi qu’un président de gauche a été élu deux fois alors que la gauche était minoritaire au premier tour [4]. En fait, l’élection présidentielle, par nature, mesure mal le rapport des forces réel entre droite et gauche.
Un signe en revanche ne trompe pas : le Sénat, désigné par de grands électeurs, est représentatif des élus locaux. Il vient de basculer à gauche. Toutes les régions sauf l’Alsace sont maintenant à gauche. Seule l’élection présidentielle mobilise encore l’électorat de droite mieux que celui de gauche, sans doute parce que l’enjeu correspond mieux à l’idéologie de la droite : la désignation du Chef, du leader charismatique de la Nation. Mais la lame de fond à gauche existe bien.
Il n’est pourtant pas impossible de mobiliser l’électorat populaire abstentionniste. C’est ce que Jean-Luc Mélenchon est en train de réussir. La première condition pour y parvenir, c’était de bien en comprendre l’enjeu et de ne pas s’en tenir au lieu commun du « vote populaire pour le FN » (voir plus haut).
Une fois ce travail bien amorcé et ses résultats bien visibles par les instituts de sondage, peut commencer l’entame du deuxième paramètre de volatilité, celui du calcul stratégique.
Note du 28 août 2012 : très clairement, c’est cette deuxième partie du plan qui a échoué.
Car, à partir du moment où Jean-Luc Mélenchon est devant Marine Le Pen, tout l’édifice construit en faveur de la bipolarisation, s’effondre. Le « vote utile » n’est plus nécessairement le vote pour François Hollande. Le choix pour les électeurs sociologiquement de gauche n’est plus simplement entre la droite et le moindre mal, mais entre deux candidats de gauche, dont l’un des deux se présente avec un programme cohérent et clairement de gauche. Bon nombre des raisons qui les faisaient choisir le premier, ne tiennent plus.
Note du 28 août 2012 : le passage en tête du Front National, d’une autre façon, rend également obsolète la stratégie du vote utile. Quoiqu’il fasse, l’électeur de gauche n’empêchera plus le FN d’être le premier parti de droite : le choix qu’ont fait les électeurs de droite, et qui va se renforcer, assurera désormais la présence du FN au second tour. Le fait de choisir une "gauche modérée" n’y changera rien et n’assurera pas la victoire de la gauche, bien au contraire.
Un autre facteur joue en sa faveur : depuis le début de la campagne, les intentions de vote pour la gauche au premier tour progressent, et rejoignent maintenant le niveau de 1988 -dernière élection d’un président de gauche. Ce n’est pas grâce à François Hollande, parti de très haut et qui tend à régresser. Cette progression de la gauche est essentiellement imputable à Jean-Luc Mélenchon, et les instituts de sondage le reconnaissent.
Le « troisième homme », deuxième candidat de gauche, peut devenir le premier. Il a (presque) toute légitimité pour le faire.
L’héritier
Jean-Luc Mélenchon possède une autre qualité, qui s’est particulièrement révélée lors de l’entretien accordé à Edwy Plenel, de Médiapart (voir l’entretien en vidéo ici). Il a connu, en obscur second couteau certes, mais de près néanmoins, la victoire de 1981. D’une certaine façon, il en est l’héritier, au moins autant que François Hollande -contrairement à ce dernier, il a un vrai passé de militant et non de technocrate ; il a été un artisan de cette victoire et pas seulement un bénéficiaire de poste ministériel- et il revendique toujours celle-ci comme une victoire du programme commun. Il cite la retraite à 60 ans, la semaine de 39 heures, la cinquième semaine de congés payés.
Cet "héritage mitterrandien", quoi qu’on pense du bilan de la gauche au pouvoir, constitue un atout pour un futur président de la république. Il sait où mettre ses pas, il connaît les écueils, il connaît les erreurs que la gauche a commises.
Ultime cartouche
Ne reste qu’une objection : sera-t-il capable de rassembler au second tour tous les français qui souhaitent se débarrasser de Nicolas Sarkozy ? François Hollande, par son programme et ses propos mesurés, peut se faire élire avec des voix d’électeurs « centristes ».
Les sondages démentent déjà cet argument. Une constante ressort : le rejet du gouvernement actuel et de Nicolas Sarkozy [5]. A l’exception sans doute de Le Pen ou des candidats marginaux, n’importe quel candidat l’emporterait face à lui au second tour… Un nombre significatif d’électeurs qui pourraient voter pour François Bayrou, se disent prêts à voter pour Jean-Luc Mélenchon. La cohérence et l’élégance de son discours pèsent sans doute en sa faveur. Ce sont des électeurs qui s’informent davantage et, corolaire, connaissent mieux le discours réel de Jean-Luc Mélenchon et pas seulement la caricature qui en est servie par les journaux, la radio et la télévision.
La sociologie du vote, dément elle aussi l’utilité de la stratégie de la prudence de François Hollande. Les électeurs « centristes » sont sociologiquement partagés entre la droite et la gauche et, peut-être, ceux parmi lesquels le déterminant du calcul stratégique a le plus d’importance. Plus que l’idéologie de leur candidat, leur importe que leur voix compte et soit utile. La disqualification de l’argument du vote utile favorise leur basculement en faveur de Jean-Luc Mélenchon.
L’ultime cartouche des partisans de François Hollande est donc une cartouche mouillée. Elle va faire long feu.
Je n’aurais pas écrit cet article il y a deux semaines, convaincu de la fiabilité des sondages en général, du moins lorsqu’ils sont bien faits. Mais l’élection au suffrage universel à deux tours du chef de l’Etat est un instrument extrêmement sensible, et dont la prévisibilité tolère mal les trublions. Même si l’équilibre des forces reste une constante sociologique, sa traduction électorale à travers l’élection du président de la république, peut entrer en régime chaotique et bousculer le scénario écrit à l’avance d’une victoire de François Hollande.
Jean-Luc Mélenchon, j’en fais aujourd’hui le pari, sera le prochain président de la république. Ou plutôt, le prochain ex-président, puisqu’il a l’intention de dissoudre cette fonction et d’appeler à l’élection d’une assemblée constituante.
[1] Rétrospectivement, il apparaît clair qu’on lui a fait des promesses qui ont été tenues. Ami électeur, tu t’es encore bien fait manipuler par ta chaîne de télévision et ton journal préférés. T’en as pas marre ?
[2] Je relativiserais aujourd’hui ces commentaires dithyrambiques. Le plan était bon, mais celui de la partie adverse aussi.
[3] Voir Sciences Humaines n°236, pages 30 à 51.
[4] Les sondages donnent actuellement, pour le 1er tour de l’élection de 2012, une répartition de l’ordre de 45% pour la gauche et 55% pour la droite, c’est-à-dire du même ordre qu’en 1988.
[5] Voir notamment les « Epocomètres » sur le site http://www.election-politique.com.
Messages
1. Le prochain président de la république, 3 avril 2012, 15:07, par greg_95
Bonjour,
Félicitation pour votre article. Je trouve votre argumentation remarquable.
Un seul bémol concernant le paragraphe consacré à la stratégie électorale. Voici une phrase que vous écrivez : "Le second (déterminant) n’est ni plus ni moins favorable à la droite qu’à la gauche, et contribue comme les deux premiers à ce que les changements soient très lents." J’avoue que je n’y comprends plus rien. Le second déterminant ne fait donc pas partie des 2 premiers ? Je pense qu’il doit s’agir d’une petite erreur vite corrigeable pour que l’on comprenne bien ce paragaphe.
J’ai une deuxième petite demande à vous formuler. Dans le paragraphe consacré au dégonflage du mythe Le Pen, j’aimerais que vous indiquiez quels candidats vous classez dans l’extême droite pour l’élection de 1995.
Je vous remercie par avance du sort que vous réserverez à mes remarques.
Je pourrai ensuite transmettre votre texte à des amis indécis mais particulièrement pinailleurs...
Encore merci pour votre argumentation très fine.
Résistance !
1. Le prochain président de la république, 3 avril 2012, 16:24, par Frédéric Poncet
Effectivement, je parlais en fait du troisième déterminant. C’est corrigé.
En 1995, j’ai compté Le Pen et De Villiers à l’extrême-droite (même si ce n’est pas tout à fait la même extrême-droite). A eux deux, ils avaient un peu plus de six millions de voix.
2. Le prochain président de la république, 3 avril 2012, 20:27, par Nervien
Bonjour,
Ce que n’ont pas encore compris ces "suffisants" ( Hollande, Sarko ;Le Pen etc...) : c’est fini ! le petit jeu : un coup : la droite, un coup le PS !
Fini de nous saigner à blanc !
Fini d’utiliser l’épouvantail :Le Pen !
çà ne marche plus !
NOUS VOULONS VIVRE DU FRUIT DE NOTRE TRAVAIL !
NOUS VOULONS VIVRE EN PAIX !
NOUS VOULONS L’EGALITE DES CHANCES ( travail, éducation, culture, etc...) !
LES OLIGARQUES PARASITES DEHORS !
RESISTANCES !